Suivi hydrologique et hydrogéologique
Pour préserver et restaurer les milieux aquatiques, une bonne gestion de la circulation de l’eau constitue une condition nécessaire. Compte-tenu de son degré élevé d’artificialisation, le fonctionnement des milieux aquatiques du Diawling dépend non seulement de leurs caractéristiques propres mais aussi de l’action humaine. Celle-ci joue un rôle majeur notamment dans les échanges biologiques aquatiques et terrestres et dans les échanges hydrauliques.
Un suivi rendu indispensable par une gestion de l'aire protégée basée sur l'eau
La gestion de l’eau est le principal paramètre qui conditionne la productivité des écosystèmes, avec pour corollaire les services rendus aux populations locales. Elle constitue donc un pilier essentiel pour le Parc et occupe une place centrale dans le Plan d’Aménagement et de Gestion du Parc, d’où la nécessité d’un suivi hydrologique et hydrogéologique régulier.
Cette activité de suivi consiste à suivre le niveau d’eau et les qualités physico-chimiques (salinité, conductivité, oxygène dissous…) de celle-ci, qu’elle soit de surface ou souterraine, et d’assurer le bon état et l’entretien des infrastructures, équipements et matériel dédié.
Un dispositif complet de suivi déployé dans la zone du PND
Pour assurer ce suivi, un dispositif de 43 échelles limnométriques, 26 piézomètres, 15 puisards et 12 profils piézométriques est en place, disposé dans les différents bassins du Parc et sa zone périphérique.
Les résultats de ce suivi sont exploités pour évaluer la bonne mise en œuvre du scénario d’inondation adopté chaque année par le CSH.
Pour rappel, dans le souci d’asseoir une gestion durable des écosystèmes basée sur la maîtrise de l’eau d’une part, et de maintenir les conditions favorables à la restauration et à la conservation des habitats, des espèces et de la biodiversité d’autre part, un Comité pluridisciplinaire de Suivi Hydrologique (CSH) a été créé le 20 avril 2015 par note service N° 0010/D/PND. Ce comité se réunit chaque année à la fin de l’inondation (qui dure de juillet de l’année N à mars de l’année N+1) pour en évaluer les impacts et donner de nouvelles consignes et recommandations.
